Par Estelle
24 février 2023
5 minutes

E-mails : les bonnes pratiques
pour arriver dans la boite de réception

L’e-mail est un canal incontournable et indispensable pour tous les marketeurs. Avec le RGPD et les règles mouvantes des systèmes de sécurité des entreprises et des moteurs anti-spams, il devient de plus en plus difficile de faire arriver les e-mails dans les boîtes de réception des destinataires.

Chaque e-mail qui passe en spam est une dépense inutile et potentiellement une chance en moins de convertir… Alors, comment mettre toutes les chances de son côté pour que les messages ne tombent pas dans les dossiers spams ou courriers indésirables ?

Avant de se pencher sur le contenu, il convient de suivre un certain nombre de règles et bonnes pratiques pour s’assurer que votre message arrive dans les boîtes de réception. Voici donc une compilation des pistes d’amélioration pour vos prochains envois issues de notre expérience dans ce domaine :

  • La base de contacts : elle doit être propre et mise à jour régulièrement. Plus vous aurez de contacts qui identifient vos e-mails comme des « spams » et plus votre base contiendra des adresses de messagerie en rebonds, vous augmenterez alors le risque d’être identifié comme un « spammeur ». Bien que la plupart des logiciels d’e-mailing effectuent ces tâches automatiquement, il n’est pas inutile de nettoyer sa base manuellement surtout si elle est utilisée depuis longtemps.
  • L’authentification : vérifiez les paramètres d’authentification SPF, DKIM et DMARC de votre logiciel d’emailing. Ces 3 protocoles doivent être mis en place pour aider les clients de messagerie à vérifier l’authenticité de l’expéditeur du message. Le SPF (Sender Policy Framework) est un système de validation par courrier électronique qui empêche les spammeurs d’envoyer des emails qui utiliseraient votre domaine. Le DKIM (DomainKeys Identified Mail) est une méthode d’authentification qui renforce la sécurité de l’email en permettant au serveur de vérifier l’authenticité du domaine de l’expéditeur. Le DMARC (Domain-Based Message Authentification, Reporting and Conformance) est un protocole qui se base sur le SPF et le DKIM afin d’empêcher l’usurpation d’identité et de lutter efficacement contre le phishing.
  • L’expéditeur : évitez de n’avoir que le nom d’une personne morale en expéditeur, essayez de le personnaliser. Si vous ne souhaitez pas avoir une identité avec « nom » et « prénom », on privilégiera à minima « Estelle de Magnetic Way » à « Magnetic Way » par exemple. 
  • L’adresse de l’expéditeur : les e-mails en « no-reply » sont à bannir ! Les emails génériques en « marketing@ », « communication@ », « info@ » ne sont pas idéaux non plus, et peuvent à terme être identifiés comme des spams. Si votre délivrabilité ou vos indicateurs se dégradent en utilisant ces types d’e-mails d’expédition, essayez de passer à un e-mail « personnel ».
  • L’objet : il ne doit pas être trop long. Il est recommandé de ne pas dépasser les 60 caractères. Faite attention à éviter trop de majuscules, les points d’exclamation, les « spam words » (une liste détaillée est mise à la disposition de nos clients) et les fautes d’orthographe détectées par les robots anti-spams.
  • Le pré-header : vous trouvez que 60 caractères ne sont pas suffisants pour l’objet de votre email ? Le pré-header peut être utilisé en complément. Cet élément, souvent négligé ou oublié, se relève pourtant très utile aussi bien pour inciter les destinataires à ouvrir et interagir avec vos e-mails, que pour passer les filtres anti-spams.
  • Le format : la largeur maximale est de 800 px mais il est fortement recommandé d’utiliser un format proche de 600 pixel pour garantir la comptabilité et lisibilité sur desktop et mobile. Attention, à l’utilisation des images. Elles ne doivent pas être prédominantes, notamment puisque certains clients de messagerie bloquent par défaut l’affichage des images. Le ratio préconisé est de 60% de texte et 40% d’image.
  • La police : il est préférable de choisir une police « universelle » utilisée sur toutes les plateformes. Si vous utilisez une police plus « exotique » celle-ci ne sera pas détectée et l’outil de messagerie pourra prendre la liberté d’utiliser une police « classique » en remplacement, ce qui pourrait compromettre la mise en forme et la lisibilité de votre message.
  • Le code HTML : il doit être propre et léger, notamment le CSS. Essayez de minimiser la taille du format HTML en évitant les javascripts, l’appel à trop d’images, l’utilisation de plusieurs couleurs, etc. La sobriété est à privilégier.
  • La version texte : l’ajout du mail en format texte brut peut être un plus. La plupart des logiciels d’emailing permettent la création de cette version texte en quelques clics à partir de votre version HMTL.
  • Les liens : réduisez le nombre de liens dans votre message à son strict nécessaire. Vérifiez notamment avant l’envoi que vous n’utilisez pas de lien « morts », erronés, ou qui renvoient vers des sites web qui pourraient être signalés comme spam. N’oubliez pas le lien de « désinscription » qui est obligatoire.
  • La signature : ajouter une signature avec une adresse physique est un plus. Cet aspect est presque obligatoire dans certains pays et garantit l’identification et l’existence de l’expéditeur.
  • Les pièces jointes : elles sont à proscrire !

Vous avez encore des doutes sur la qualité « technique » de votre email, voici un outil gratuit pour tester vos messages. Il suffit d’envoyer votre e-mail à l’adresse générée et de cliquer sur le bouton pour avoir votre résultat.

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Estelle Lamarre J'accompagne les éditeurs de logiciel et ESN dans leurs stratégies de génération de leads au travers de mon expertise SEA, SMA et Marketing Automation.
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