Magnetic Digest - Veille Marketing IT

Magnetic Digest novembre et décembre 2022 : l’essentiel à retenir pour votre plan marketing

Le Magnetic Digest, est un concentré d’actualités Marketing B2B, que notre équipe a sélectionné pour leur pertinence, et « digéré » pour vous.

Au programme de ce nouveau numéro :

Marketing Automation : comment faire vivre des expériences remarquables à ses clients ?

Que vous soyez déjà expert en marketing automation ou en découverte, il est important de reposer les bases d’un concept pour le découvrir ou continuer à se challenger sur un sujet que l’on croit parfaitement maîtriser.

Voilà l’objectif de l’évènement animé par Herve Schluraff le 17 novembre dernier, à l’Université Bretagne Sud, en partenariat avec Vipe.

L’intégralité de cette intervention a été filmée et publiée sur notre chaîne Youtube.

Voici le programme ci-dessous.

1/ Marketing Automation : les fondamentaux

  • Définition du marketing automation.
  • A quoi ça sert ? À tout ! Générer des leads en B2B, augmenter les taux de validation de panier en B2C, fidéliser ses clients en B2B ou B2C…
  • Exemples d’expérience client autour du marketing automation, les bons et les mauvais élèves, des exemples de ce qu’il faut faire et de ce qu’il ne faut pas faire…

2/ Les enjeux des marketeurs en B2B et B2C

  • Les enjeux business pour se différencier dans un environnement ultra-concurrentiel.
  • Les enjeux juridiques avec le RGPD et les dispositions relatives aux emails.
  • Les enjeux sur la qualité des données et la segmentation pour résister à la tendance no e-mail et les désabonnements.
  • Et le Growth hacking dans tout ça ?

3/ Les clés du succès en B2B et B2C

  • La question de la solution : comment s’outiller ?
  • L’importance des contenus pour faire tourner la machine.
  • La nécessité d’adopter une démarche d’amélioration continue.
  • Des exemples concrets de scénarios qui fonctionnent en B2C et B2B.

Intelligence Artificielle et Marketing: nous avons testé l’IA pour vous

L’Intelligence Artificielle est incontournable. On en parle partout et dans tous les domaines.

Nous avons commencé à l’expérimenter et nous souhaitons partager nos premiers retours d’expérience sur l’IA appliquée au Marketing.

Quelles sont les 1ères fonctions impactées ?

Depuis plusieurs mois, l’IA prend de plus en plus de place sur deux fonctions en particulier :

  • La création automatisée de visuels et de graphisme avec DALL-E de OpenAI ou MidJourney, par exemple que l’on peut déjà voir crédité dans des articles à la place d’illustrations encore créées par des « vrais » dessinateurs il n’y a que quelques mois. Pour voir un exemple très concret sur un article publié sur le site de l’Opinion, c’est ici qu’il faut cliquer.
  • Le copywriting et la rédaction automatique de textes avec des outils comme Jasper, Copy.ai, Mark Copy, Writesonic, etc. se développent aussi à vitesse grand V et peuvent s’appliquer à de la rédaction d’articles, de publications sur les réseaux sociaux, d’annonces sponsorisées SEA…

Bien sûr la qualité n’est pas la même que celle obtenue avec une réalisation humaine. Cependant, si ces approches pouvaient au départ sembler lointaines de nos pratiques habituelles, elles ont et vont avoir un impact de plus en plus concret sur certains pans de notre métier.

Quand peut-on utiliser l’IA ?

La capacité à générer des images et des visuels très rapidement et à faible coût peut changer l’approche entre la production d’images en volume (via IA), notamment pour les images « d’habillage » d’articles, comme c’est le cas avec l’exemple d’Opinion que nous vous présentions plus haut. En revanche, la création d’image impliquant un certain niveau d’expertise reste encore du ressort du « créateur humain ». Il faudra donc déterminer en amont vos besoins et le niveau de qualité que vous souhaitez obtenir.

Illustrations réalisées avec Dall-E

Il en va de même pour la capacité à générer des volumes de contenus texte très rapidement. Il est aujourd’hui possible de concevoir un article de 1500 mots en un claquement de doigts. A ce jour, malgré des tests sur plusieurs outils, la profondeur des articles reste clairement « assez faible » mais le contenu est « lisible » et sans faute d’orthographe.

Faire appel à de l’IA pour la rédaction peut être utile pour créer du volume sur des sujets vulgarisés si vous ne voulez que survoler une idée. Il faut être conscient, que le contenu sera « creux » et qu’à la lecture on pourra identifier qu’il a été rédigé par un robot. Mais, les termes importants seront là avec beaucoup de répétitions, ce qui est bon pour le SEO.

Il peut aussi être envisagé de faire appel à de l’IA pour une rédaction de 1er niveau qui puisse être révisée dans un 2nd temps par une vraie personne qui enrichira le texte et qui pourra aussi intégrer des liens pour travailler le maillage interne d’un site web.

Par contre, il faut tout de suite abandonner l’idée de l’IA si vous voulez proposer des contenus professionnels de qualité et des expertises précises. A ce niveau, on est encore très TRES loin du compte !

Et les algorithmes SEO dans tout ça ?

Au-delà des métiers qui vont progressivement évoluer pour inclure ces pratiques, à quoi faut-il penser dès maintenant ?

Les algorithmes SEO vont évoluer.

Ils vont devoir être plus sélectifs dans leurs analyses pour éviter d’inclure des contenus « poubelles » qui pourront être potentiellement générés et publiés en masse. Les patterns de l’IA sont facilement identifiables par les internautes et le seront encore plus facilement par les robots. La détection des contenus produits par l’IA ne devrait donc plus tarder.

Ce que l’on ne sait pas à ce jour c’est :

  • Comment vont-ils être pris en compte ?
  • Comment seront-ils priorisés ?
  • Quel poids auront-ils ?
  • Dans quelle proportion les algorithmes les jugeront-ils acceptables ?
Illustration réalisée avec MidJourney

A ce jour la situation n’est pas encore claire mais nous constatons déjà un ralentissement des indexations de Google !

Il va donc falloir s’adapter aux prochaines mises à jour des robots qui vont progressivement avoir une meilleure compréhension des humains pour différencier les contenus réalisés par de vrais rédacteurs, de ceux produits par l’IA.

Il faut noter qu’OpenAI, acteur majeur dans ce domaine, a déjà en tête de « cacher » un filigrane dans les contenus produits par son IA. Ainsi, il sera impossible pour les utilisateurs de prendre le texte produit par l’IA et de le faire passer pour leur propre travail.

Quoi qu’il en soit, l’IA n’est pas encore parfaite et ne peut vraiment pas remplacer les professionnels du graphisme et de la rédaction, mais c’est une vraie révolution qui peut s’avérer être un support très utile dans le futur.

ChatGPT: la nouvelle forme d’IA qui pourrait remplacer Google ?

La définition de ChatGPT sur Wikipédia est la suivante :

« ChatGPT est un prototype d’agent conversationnel utilisant l’intelligence artificielle développé par OpenAI et spécialisé dans le dialogue. L’agent conversationnel est un modèle de langage affiné à l’aide de techniques d’apprentissage supervisé et d’apprentissage par renforcement. »

Concrètement c’est quoi ?

Après l’IA image et texte, le ChatGPT est la nouvelle technologie d’Intelligence Artificielle qui va permettre de dialoguer avec un robot, de poser des questions et d’obtenir des réponses précises.

Accessible au grand public depuis quelques semaines ; c’est déjà 1 million d’utilisateurs. Là où il a fallu 1 an à Facebook et 8 mois à Tik Tok pour passer le cap du million d’inscrits !

Si vous voulez vous aussi essayer, voici le lien.

L’interface est naturelle et utilisable par tout le monde. La forme des réponses du robot conversationnel est impressionnante et la fluidité des réponses assez bluffante.

Peut-il remplacer les moteurs de recherche ?

Pour certains, très enthousiastes, cette technologie pourrait, à terme, venir potentiellement concurrencer les moteurs de recherche comme Google ou Bing. Mais nous n’en sommes pas encore là et ce n’est pas du tout son rôle actuel !

D’ailleurs si on lui pose la question, voici sa réponse :

A ce jour le chat se nourrit d’Internet mais il est « tutoré » pour certaines tâches et pas d’autres. Par exemple, il peut répondre à une question mais ne vous donnera pas de lien externe. Il ne répondra pas à la question « qu’est-ce que Magnetic Way ? » ou « qui est Magnetic Way », car il saura détecter qu’il s’agit d’une entreprise, mais il répondra aux questions sur les dernières avancées de la mécanique quantique publiées sur le web…  

Il faut tout de même prendre des pincettes devant ces programmes IA de Machine learning, dont le fonctionnement et la gestion des données restent très opaques.

« Jamais ChatGPT n’aurait dû être déployé pour le grand public » voici l’assertion surprenante faîtes par Lê Nguyên Hoang, chercheur en sécurité pour le domaine du machine learning.

« Les entreprises qui développent ces technologies ne partagent pas, ou très peu, les données qui servent à entraîner leurs modèles. OpenAI, qui est derrière ChatGPT, en est un bon exemple. Malgré ce que pourrait suggérer son nom, elle ne donne pas accès aux données qui ont permis de corriger les biais de son algorithme de langage. Si les chercheurs ne peuvent pas consulter ces informations, personne ne peut réellement garantir la sécurité de l’outil. De plus, ça freine la recherche, parce que d’éventuelles avancées dans l’apprentissage machine ne profitent pas à d’autres projets qui ont aussi besoin de renforcer leur sécurité et de corriger leurs propres biais ».

L’interview complète est consultable ici.

Entre enthousiasme et crainte, l’avenir de l’IA à des fins de génération de contenus est aussi incertain qu’enivrant, avec des possibilités qui donnent le vertige. Quant à l’avenir de ChatGPT, l’évolution de son orientation dans les prochains mois pourrait inciter Google à se pencher sur ce sujet plein de promesses pour l’avenir.

Et quelle la réponse du robot quant à est son avenir ?

C’est tout pour ce numéro du Magnetic Digest.
Nous vous souhaitons de belles fêtes de fin d’année et vous donnons rendez-vous en 2023 !