Quelques conseils et bonnes pratiques
SEO sur le tas !
L’importance du choix des mots clefs et du ciblage précis en B2B vs B2C.
Dans une infographie par Do ingenia on retrouvait un récapitulatif intéressant des points saillants qui font la différence entre une stratégie SEO pour le B2B et une stratégie SEO pour le B2C (mots-clés, contenu, SEO off-page). L’occasion par exemple de se rappeler l’importance d’avoir un ciblage précis en B2B (Business to Business), beaucoup plus qu’en B2C (Business to Consumer).
Contrairement au B2C qui s’adresse à un plus large public, utilise le langage de la vie courante, et des mots clefs à fort volume de recherche, en B2B, on aura plutôt intérêt à utiliser des mots clefs précis faisant écho à des besoins et « pain points » caractéristiques de votre/vos cible(s). On évitera donc les termes génériques et on favorisera l’utilisation de mots clefs techniques vous mettant en avant en tant qu’expert du domaine ou ceux correspondant à des besoins métiers bien identifiés. Derrière cela, c’est votre capacité à acquérir des bonnes positions SEO, et sur des termes qui ont un vrai potentiel business, qui est en jeu !
Une stratégie SEO efficace en B2B impliquera donc de bien définir son positionnement : cible, mais aussi, « zone de confort ». En effet, il est parfois plus intéressant de se positionner sur un mot clef qui a un peu moins de volume mais qui est aussi moins concurrentiel. Un mot clef hyper concurrentiel vous fera perdre beaucoup d’énergie alors que vous pourriez vous positionner plus facilement sur certains termes de recherche qui coïncident plus précisément avec ce que vous proposez et à ce que vos prospects recherchent. En somme, un ciblage plus précis vous permettra de dégager une meilleure qualité de Leads.
La mission de Google évolue de plus en plus du moteur de recherche au « moteur de réponse »
Depuis 20 ans, Google se positionne comme « moteur de recherche » avec une mission clairement explicitée sur son site : « La mission de Google est d’organiser les informations à l’échelle mondiale dans le but de les rendre accessibles et utiles à tous. Nous avons donc conçu notre outil de recherche afin de faciliter la découverte d’un large éventail d’informations à partir d’une grande variété de sources. »
Avec, en 2020, un tiers des SERP qui aurait généré des clics vers un résultat organique (SEO) ou une annonce Adwords (SEA), on ne peut qu’observer l’évolution du géant à se positionner comme moteur de réponse (apporter la réponse avant le clic), et mettre davantage en valeur les annonces payantes par exemple.
Une tendance qui va d’ailleurs probablement continuer de s’accentuer avec le volume croissant de recherche sur mobile. A noter qu’aujourd’hui, jusqu’à 70% du trafic Web provient d’appareils mobiles.
Page Expérience Google : un délai supplémentaire pour améliorer votre UX (et votre SEO ?)
Chaque jour 3.5 Milliards de recherches sont effectuées sur Google et 75% de ces recherches ne dépassent jamais la SERP (la première page de Google). La course à la première position pousse les entreprises à investir depuis quelques années, temps, ressources et énergie dans l’optimisation de leur référencement naturel en créant pages et contenus destinés à booster leur classement sur Google, et donc à augmenter leur visibilité. En effet, au-delà de la première page, vous n’êtes visibles que pour 25% des internautes.
Comme on le disait plus haut, Google souhaite fournir les meilleures réponses à ses utilisateurs. En ce sens et dans une optique d’amélioration continue, Google pousse son algorithme un cran plus loin avec l’intégration de la dimension « expérience utilisateur » dans l’équation, en mesurant la façon dont les utilisateurs perçoivent leur expérience d’interaction avec une page Web. L’idée ici est de rendre le web plus agréable pour les utilisateurs en considérant : responsive design, sécurité de la navigation, sécurisation de la connexion (HTTPS) et autres directives relatives aux interstitiels intrusifs.
La mise à jour est finalement décalée à mi-juin et a priori pour le moment : « Google insiste sur le faible impact de sa mise à jour Page Experience ». En BtoB, en particulier pour les PME, l’impact (vs site e-commerce, site avec un fort public etc.) devrait être limité. L’UX restera un critère parmi des centaines d’autres.
Si, par exemple, la vitesse de chargement compte depuis longtemps, étant donné la centaine d’autres critères SEO, cette composante ne vous impacte que si votre site est vraiment très lent. Autrement dit, n’oublions pas de considérer le ratio temps/bénéfice investi dans la stratégie SEO et Web design. Reprenons l’exemple de la vitesse de chargement des pages : le minimum consisterait à exploiter la mise en cache et à optimiser le poids de vos images. Améliorer d’une façon prononcée la vitesse de votre site impliquerait beaucoup de développements spécifiques et de travail dans le code, or, à moins d’avoir un budget conséquent, et ou des équipes dédiées au sujet, en fonction des ressources, peut-être que la priorité n’est pas à placer ici.
En SEO, s’il est important d’avoir en tête tous les critères d’optimisation, essayer d’être excellent sur tous les pans pourrait s’avérer chronophage et donc mettre en cause la rentabilité de vos actions. Les priorités pour toute PME éditeur de logiciel/ESN avec visée B2B restent avant tout la qualité du contenu, son optimisation SEO et le netlinking. Le ratio investissement / résultats sur le reste resterait assez limité. Finalement, tout dépend aussi de votre taille, le discours en effet ne serait pas le même pour des sites web avec un trafic plus important, où +5% de trafic ne représenterait pas le même enjeu en termes de CA !
Parlons aussi rénovation et entretien de contenus !
Créer des contenus pour votre site d’une façon régulière, les diffuser sur des médias de qualité, cibler les bons mots clefs, répondre aux attentes de votre audience tout en mettant en avant une véritable expertise à travers vos contenus… Depuis quelques années, tout le monde créé des contenus et la bonne recette est que la qualité prime sur le volume pour apporter une réelle valeur ajoutée à l’internaute. En cela, deux enjeux clairs, à savoir la satisfaction du visiteur mais aussi l’aspect SEO.
Et si la tendance est à la créativité et à la multiplication des contenus, il est tout aussi important de prendre soin de ses vieux contenus. Lors de discussions internes chez Magnetic Way, et en passant en revue les performances des sites de nos clients, nous avons constaté que certains articles de blogs, parmi les mieux référencés, dataient de quelques années. Or, bien que ceux-ci restent bien indexés et visibles sur Google et ont un réel impact sur votre business et votre notoriété, il est impératif de ne pas les oublier et d’y prêter attention pour les actualiser de temps à autre.
Faire vivre les vieux contenus pour booster leur impact dans la durée
Un article qui était valable ou avait fait le buzz il y a 1 an ou 2 n’est peut-être plus au goût du jour : ses mots clefs, le sujet, le design, les liens ont certainement besoin d’une petite mise à jour.
Pour identifier les contenus à retravailler, partez du principe que certains sujets (légaux, technologiques, offres de services, ADN de votre marque, etc.) sont voués à évoluer dans le temps. Typiquement, un article lié à une évolution légale associée à votre secteur, aura besoin d’être mis à jour au fur et à mesure des avancées de la législation abordée. Une autre manière de faire consiste également à surveiller l’évolution du trafic sur vos pages : est-il stable ? Toujours orienté à la hausse ou désormais à la baisse ?
Une fois les articles identifiés, les actions possibles sont multiples : retravailler les titres, enrichir les Métas-balises, intégrer de nouveaux mots clefs, actualiser les liens, approfondir le sujet, ajouter des Call To Action, changer des images, intégrer une vidéo… Veillez toutefois à indiquer dans l’article qu’il a été modifié : « initialement publié le XX/XX/XX, actualisé le XX/XX/XX »
Capitaliser sur les contenus existants pour en créer de nouveaux
Parfois une mise à jour de contenu rallonge considérablement un article, aussi il peut être intéressant de découper un article en deux articles différents.
La forme des contenus, elle aussi, peut être réétudiée. Un contenu écrit peut être décliné sous différents formats afin de servir l’usage de différents médias : Infographies, webinars, vidéos, ebook, citations, podcasts.