Magnetic Digest Avril 2021 : l’essentiel à retenir pour votre plan marketing
Dans ce Magnetic Digest du mois d’Avril, nous parlerons référencement, Google, web design, et « intelligence numérique » !
Pour celles et ceux qui découvrent le Magnetic Digest, il s’agit d’un concentré mensuel de certaines actualités Marketing B2B, que notre équipe a sélectionné pour leur pertinence, et « digéré » pour prendre du recul sur les « best practices » se prêtant au marketing B2B.
La piqûre de rappel SEO du mois d’Avril.
L’importance du choix des mots clefs et du ciblage précis en B2B vs B2C.
Dans une infographie par Do ingenia on retrouvait un récapitulatif intéressant des points saillants qui font la différence entre une stratégie SEO pour le B2B et une stratégie SEO pour le B2C (mots-clés, contenu, SEO off-page). L’occasion par exemple de se rappeler l’importance d’avoir un ciblage précis en B2B (Business to Business), beaucoup plus qu’en B2C (Business to Consumer).
Contrairement au B2C qui s’adresse à un plus large public, utilise le langage de la vie courante, et des mots clefs à fort volume de recherche, en B2B, on aura plutôt intérêt à utiliser des mots clefs précis faisant écho à des besoins et « pain points » caractéristiques de votre/vos cible(s). On évitera donc les termes génériques et on favorisera l’utilisation de mots clefs techniques vous mettant en avant en tant qu’expert du domaine ou ceux correspondant à des besoins métiers bien identifiés. Derrière cela, c’est votre capacité à acquérir des bonnes positions SEO, et sur des termes qui ont un vrai potentiel business, qui est en jeu !
Une stratégie SEO efficace en B2B impliquera donc de bien définir son positionnement : cible, mais aussi, « zone de confort ». En effet, il est parfois plus intéressant de se positionner sur un mot clef qui a un peu moins de volume mais qui est aussi moins concurrentiel. Un mot clef hyper concurrentiel vous fera perdre beaucoup d’énergie alors que vous pourriez vous positionner plus facilement sur certains termes de recherche qui coïncident plus précisément avec ce que vous proposez et à ce que vos prospects recherchent. En somme, un ciblage plus précis vous permettra de dégager une meilleure qualité de Leads.
La mission de Google évolue de plus en plus du moteur de recherche au « moteur de réponse »
Depuis 20 ans, Google se positionne comme « moteur de recherche » avec une mission clairement explicitée sur son site : « La mission de Google est d’organiser les informations à l’échelle mondiale dans le but de les rendre accessibles et utiles à tous. Nous avons donc conçu notre outil de recherche afin de faciliter la découverte d’un large éventail d’informations à partir d’une grande variété de sources. »
Avec, en 2020, un tiers des SERP qui aurait généré des clics vers un résultat organique (SEO) ou une annonce Adwords (SEA), on ne peut qu’observer l’évolution du géant à se positionner comme moteur de réponse (apporter la réponse avant le clic), et mettre davantage en valeur les annonces payantes par exemple.
Une tendance qui va d’ailleurs probablement continuer de s’accentuer avec le volume croissant de recherche sur mobile. A noter qu’aujourd’hui, jusqu’à 70% du trafic Web provient d’appareils mobiles.
Page Expérience Google : un délai supplémentaire pour améliorer votre UX (et votre SEO ?)
Chaque jour 3.5 Milliards de recherches sont effectuées sur Google et 75% de ces recherches ne dépassent jamais la SERP (la première page de Google). La course à la première position pousse les entreprises à investir depuis quelques années, temps, ressources et énergie dans l’optimisation de leur référencement naturel en créant pages et contenus destinés à booster leur classement sur Google, et donc à augmenter leur visibilité. En effet, au-delà de la première page, vous n’êtes visibles que pour 25% des internautes.
Comme on le disait plus haut, Google souhaite fournir les meilleures réponses à ses utilisateurs. En ce sens et dans une optique d’amélioration continue, Google pousse son algorithme un cran plus loin avec l’intégration de la dimension « expérience utilisateur » dans l’équation, en mesurant la façon dont les utilisateurs perçoivent leur expérience d’interaction avec une page Web. L’idée ici est de rendre le web plus agréable pour les utilisateurs en considérant : responsive design, sécurité de la navigation, sécurisation de la connexion (HTTPS) et autres directives relatives aux interstitiels intrusifs.
La mise à jour est finalement décalée à mi-juin et a priori pour le moment : « Google insiste sur le faible impact de sa mise à jour Page Experience ». En BtoB, en particulier pour les PME, l’impact (vs site e-commerce, site avec un fort public etc.) devrait être limité. L’UX restera un critère parmi des centaines d’autres.
Si, par exemple, la vitesse de chargement compte depuis longtemps, étant donné la centaine d’autres critères SEO, cette composante ne vous impacte que si votre site est vraiment très lent. Autrement dit, n’oublions pas de considérer le ratio temps/bénéfice investi dans la stratégie SEO et Web design. Reprenons l’exemple de la vitesse de chargement des pages : le minimum consisterait à exploiter la mise en cache et à optimiser le poids de vos images. Améliorer d’une façon prononcée la vitesse de votre site impliquerait beaucoup de développements spécifiques et de travail dans le code, or, à moins d’avoir un budget conséquent, et ou des équipes dédiées au sujet, en fonction des ressources, peut-être que la priorité n’est pas à placer ici.
En SEO, s’il est important d’avoir en tête tous les critères d’optimisation, essayer d’être excellent sur tous les pans pourrait s’avérer chronophage et donc mettre en cause la rentabilité de vos actions. Les priorités pour toute PME éditeur de logiciel/ESN avec visée B2B restent avant tout la qualité du contenu, son optimisation SEO et le netlinking. Le ratio investissement / résultats sur le reste resterait assez limité. Finalement, tout dépend aussi de votre taille, le discours en effet ne serait pas le même pour des sites web avec un trafic plus important, où +5% de trafic ne représenterait pas le même enjeu en termes de CA !
WordPress continue d’évoluer vers le full Site Editing (FSE)
En 2018, WordPress lançait la première brique du projet Gutenberg avec son éditeur de blocs permettant de créer des pages et posts en utilisant différents types de blocs de contenus éditoriaux (bloc de paragraphe, bloc d’image, colonne etc.).
Pour le moment il est uniquement possible d’utiliser des blocs pour construire la section de contenu principale de vos pages et articles. Seconde phase du projet, la nouvelle « expérience de gestion de site native » proposée avec le projet full site editing (FSE) de WordPress, qui devrait être lancée avec la version 5.8 du CMS en juillet prochain, vous permettra de construire et gérer simplement d’autres zones de votre site Web, comme le Header, le footer, les zones menus, les barres latérales, ou encore la page blog et la page d’erreur 404. En somme, l’idée reste de standardiser et simplifier l’expérience Worpress pour permettre à tous de modifier et de personnaliser l’ensemble de l’interface d’un site à partir de ses blocs de contenus éditoriaux.
On suivra les impacts sur les plugins et thèmes premiums de près mais, à priori, WordPress ne devrait toutefois pas remplacer ou supplémenter les autres constructeurs de pages (Elementor, divi, beaver etc.) qui permettent beaucoup plus de créativité sur les pages et offrent plus d’options de mise en forme graphique que Gutenberg.
Voici un aperçu de l’éditeur FSE pour le thème TT1 Blocks :
D’ailleurs, si vous souhaitez expérimenter le Full Site Editing d’ici juillet, vous pouvez le faire sur cette version expérimentale (thème TT1 blocks) afin d’en tester les fonctionnalités.
Attention, on évitera d’installer Gutenberg ou un thème compatible FSE sur un site Web live, car il s’agit encore d’une version expérimentale et il sera donc préférable de créer un site Web WordPress local pour le tester, ou encore de configurer un sous-domaine sur votre hébergement.
La sensibilité numérique des dirigeants confirmée comme un facteur clé essentiel de compétitivité
Cela fait quelques années qu’on le dit, et qu’on l’observe, le digital disrupte et fait évoluer les business models de tous les secteurs. Récemment une étude publiée par MIT Sloan Management Review a mis en avant que les entreprises et organisations à la pointe de l’innovation technologique amélioreraient non seulement l’expérience de leurs clients, mais plus encore, elles développeraient grandement leur propre efficacité opérationnelle.
L’idée étant qu’avoir une équipe dirigeante de haut niveau en termes de connaissance numérique (et d’intelligence numérique) serait un fort avantage comparatif qui aurait procuré jusqu’à 48% de performance (revenus et valorisation) en plus aux organisations exemplaires sur le sujet. Finalement, cela rejoint un peu le principe et facteur clef de succès numéro un de toute transformation digitale, à savoir, l’investissement et l’engagement proactif des dirigeants en tant que moteurs du changement dans leur organisation.
À se demander si dans un avenir proche le calcul du QD (Quotient Digital) des dirigeants sera systématisé. A méditer …